Pourquoi diable avoir appelé une asbl d’hippothérapie « Le fil d’Aria » ?
Vous aussi ça vous intrigue ? Installez-vous, je vous raconte.
« Le fil d’Aria » est né de la rencontre entre deux de mes passions : les chevaux et la littérature.
Les chevaux, tout d’abord.
Après 2 années intenses de formation en hippothérapie, j’ai ressenti le besoin d’acheter mon propre cheval. J’avais l’intuition que, pour continuer à avancer sur mon chemin, il me fallait désormais un guide « à domicile ». Et qui de mieux que le cheval, ancré dans son corps et dans l’instant présent, hypersensible, sociable et en communion avec la nature, pour remplir ce rôle ?
C’est ainsi qu’Aria, jeune jument espagnole de 3 ans, est entrée dans ma vie. Une rencontre intense, émouvante. Une évidence. Depuis son arrivée, avec sensibilité et caractère, la miss me chamboule, me pousse à prendre ma place, à être juste corporellement et émotionnellement. Elle m’apaise, me fait rire, me fascine aussi.
Le proverbe dit vrai, l’air du paradis est bien celui qui souffle entre les oreilles d’un cheval…
Et la littérature, alors ?
La première fois que j’ai entendu parler du « fil d’Ariane », j’étais toute petite, 6-7 ans je crois. A l’époque, j’écoutais en boucle la collection « Raconte-moi des histoires ».
Un des récits me fascinait particulièrement : celui du jeune prince Thésée, enfermé dans un labyrinthe avec un terrible monstre mi-homme mi-taureau, le Minotaure. Heureusement, grâce à l’aide d’Ariane, qui lui confie une bobine de fil, le héros parvient à retrouver la sortie après avoir vaincu le monstre.
« Le fil d’Aria », c’est un lien avec la vie, un fil conducteur. Il permet de s’orienter au milieu des difficultés.
Rencontrer un cheval, établir une relation avec lui, c’est s’offrir la chance d’être guidé dans les labyrinthes de la vie, qu’ils soient physiques, psychiques ou émotionnels.
N’hésitez pas à vous faire ce cadeau ! A bientôt ?